La chronique facile du mercredi

Street Fighter et les mèmes

On continue la lignée des jeux vidéos ayant conquis l’univers geek avec cette fois-ci, Street Fighter.

Il est assez probable qu’aux côtés de Mario et Sonic, lorsqu’on vous dit jeux vidéo, vous pensiez aussi  aux « jeux de bastons » tel ceux qu’on retrouvait souvent dans les salles d’arcades dans les années 90. Street Fighter (« les combattants de la rue ») est un peu l’inventeur du genre, même si de nombreux jeux de boxe et d’arts martiaux existaient avant. Pour la petite histoire, en 1987, lorsque le premier Street Fighter apparait, les coups étaient mesurés selon la force à laquelle on frappait sur le bouton. Le système de jeu fut changé puisque certains tricheurs n’hésitaient pas à monter sur la borne d’arcade pour frapper le bouton du pied.

Mais le genre trouve vraiment sa voie avec Street Fighter II, qui tant en Arcade que sur console donnera le coup d’envoie à de nombreux jeux de « versus fighting » où le principe sera de combattre des adversaires les uns après les autres, et dont les plus célèbres sont Mortal Kombat, Tekken, Smash Bros, Soul Calibur, etc…

De nos jours encore, Street Fighter IV est LE jeu de « versus fighting » dont les tournois sont les plus prisés.  Il suffit de voir l’engouement et le sérieux qu’il peut régner dans un festival comme le Stunfest, où le tournois de Street Fighter IV est étalé sur plusieurs jours (et par équipes.) On trouve des commentateurs spécialisés dans le versus fighting comme Ken Bogard. Pour un néophyte ça ressemble un peu à la vidéo ci-dessus.


Du reste, comme toutes les licences de jeu vidéo célébre, elle connu ses adaptations : en film (dont un nanar avec Jean Claude Van Damne…) en manga, en comic book (moche), en dessin animé, voire en jeux de plateaux et en jeu de rôle, permettant de trouver un scénario à ce qui n’était au départ que la rencontre de gens se tapant sur la figure aux quatres coins du monde.

Quelques éléments célèbres de Street Fighter dans la Culture Geek :

Le Shoryuken : Se traduit par « le poing du dragon. » Il s’agit d’un poing de feu qui va enflammer l’adversaire. Bah, oui, c’est pas parce que c’est impossible dans la vraie vie qu’on va se priver de le mettre dans un jeu vidéo.

Il se pratique principalement par le personnage de Ryu, en appuyant rapidement sur le bouton de gauche, le bouton bas, la diagonale vers en bas à droite et en terminant par PUNCH.


« Defendez-vous équitablement.
Utilisez le Shoryuken !
« 


Shoryuken
Littéralement.

Hadoken : Ou Hadouken. Ne veux rien dire en japonais. C’est une grosse boule de feu, et c’est super casse pied à éviter.

La boule de feu est lancée par les deux paumes de la main (un peu comme un kaméhameha) et se pratique tel un arc de cercle en appuyant sur avant, diagonale vers le bas à droite, le bas et Punch. Les mauvais joueurs l’utilisait à une époque sans arrêt.


Hadoken
T’en veux ?


Jeux de mots anglais basé sur le personnage de « Ken » du jeu Street Fighter.

Chun-Li : « Printemps Joyeux » Comme il n’y avait que des hommes dans le jeu, les concepteurs de Street Fighter II se sont dit qu’ils allaient y rajouter une fille, pour faire bonne mesure. Et c’est ainsi que naquit Chun-Li, la combattante chinoise très mignonne (malgrés ses cuisses énormes.)

Son apparition marque la naissance d’un futur cliché du jeu vidéo, la combattante sexy. En effet, les créateurs de jeux de « Versus Fighting » vont rajouter de plus en plus de femmes, de plus en plus sexy dans leurs jeux, jusqu’à arriver à l’excès d’un Dead Or Alive (où l’intégralité des combattantes étaient surcharge mammaire.)

Du reste, comme tout fantasme de geek, elle a été déclinée en cosplay :


Le Cosplay
C’est superbe !

Zangief : Le lutteur Russe de service. Par chance, Street Fighter II est sortit à l’époque où le mur de Berlin était tombé et il eu donc un rôle relativement positif.

Mais, si je parle de lui dans cette chronique, c’est surtout que le personnage à donné son nom au « Zangief Kid » : un gamin dont la vidéo a fait sensation via les sites de partages de vidéos. On y voit un gamin, du nom de Casey, en train de se faire emmerder par un gamin en train de le frapper (pendant qu’un gosse plus courageux, filme le tout) puis subir le coup du marteau pilon de sa part.


Evidemment, la vidéo, postée le 14 mars, fit sensation sur le net sous le nom de « Bullying FAIL » puis sous le nom de Zangief Kid, ce qui donna l’idée à des internautes de remonter la scène. Même si beaucoup ont été supprimées depuis, les plus droles sont restées.

La bataille, avec des bruitages de Street Fighter (évidemment ) :

Avec des bruitages de Mortal Kombat et des têtes de Mèmes :

 

 

 

Avec des bruitages de Team Fortress 2 :

« Pendant ce temps là, en Australie. »

« Il m’a appellé Gros Lard
Je lui ai appellé une ambulance. »

Le gamin eu beaucoup de popularité sur /b/ ce qui reste assez logique : au fond, tout les gamins un peu nerd on rêvé de briser ceux qui les emmerdaient à l’école.


« Une racaille sauvage apparait. »
« La racaille utilise agacement. Ce n’est pas très efficace… »
« Casey utilise Marteau-pilon. C’est SUPER efficace. »



« Oui c’est moi ? »
« Une bagarre ? A l’école ? Vraiment ?! Je vois… »
« Merci d’avoir appellé. Je ferais de mon mieux d’être là lorsqu’il rentrera à la maison. »

En Australie, où Casey habite, la vidéo fut prise au sérieux, et amena de nombreux débats sur la violence à l’école. Le 15 mars, lorsque  Casey fut suspendu 4 jours et son agresseur (Ritchard Gale) une vingtaine de jours, des interviews de la mère de Casey, du père de Ritchard, des reportages divers eurent lieu.

Quelques mois plus tard, Justin Bieber, de passage en Australie, invitera Casey à monter sur scène.


« La prochaine fois, je te péterais les bras ! »


(L’histoire résumée avec des rage face…)

M. Bison :
Boss de fin de jeu. Gros méchant qui est une sorte de dictateur bodybuildé et qui vole.

Si l’on ne sait pas ce que signifie le « M. » de M. Bison (peut-être faut-il l’appeler Monsieur Bison ?) Et il reste dans l’inconscient collectif geek comme la figure du gros méchant arrogant dont le plan est de devenir le maitre du monde. Ce qui sera d’ailleurs, un gag récurrent dans l’émission du Nostalgia Critic. En effet, à chaque fois qu’il critique un mauvais film et explique que le gros méchant veut devenir maitre du monde, on voit un extrait de Street Fighter Le film, où M. Bison, joué par Raul Julià, répond « Off Course » (« bien entendu ».)


Et vu le nombre de films avec des « méchants-qui-veulent être maitre du monde » cette séquence servira beaucoup au cours de ses gags.

Une autre vidéo célèbre mettant en scène le personnage, est un passage du dessin animé, où Bison à la vue d’un match où Guile perd se met à dire « this is Delicious » (c’est délicieux) et fait un « Yes ! Yes ! » très exagéré.

Cela fit la joie des YouTubes-poopers, ces types qui prennent des passages de dessin-animé pour les coller sur d’autres et faire n’importe quoi.

Bref, le personnage est emblématique et se retrouve dans de nombreuses parodies de jeux vidéos :


C’était évident…

La musique :Comme tout jeu vidéo culte, ses musiques ont été reprise maintes et maintes fois. Du coup, je me suis appuyé sur mon camarade de jeu, Art88um, qui vient de publier récemment une vidéo où il reprend différentes musiques de ce jeu vidéo au piano.

Du reste, en parlant de la musique de Street Fighter, vous ai-je déjà dis que le Thème de Guile allait avec tout ?….. ha oui, je vous l’avais déjà dit, (deux fois en plus)

Bah, en voilà quelques preuves de plus….



Yo Dawg,



Yo Dawg, i put a meme in yo Meme…


Cette rubrique est écrite en partenariat avec Press Start Button :

Press Start Button : Un site qui aime le camouflage. La preuve, à Japan Expo, ils étaient tous cachés derrière une file d’attente.

Lurk Moar :
Street Fighter sur Wikipédia
Zangief Kid sur Know Your Meme
Guile’s Theme goes with everything

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