La chronique facile du mercredi

Animation japonaise – Printemps 2022 – Mon avis.

Hé oui, un nouvel article sur ce blog. Mais pas sur les mèmes internet.
Normalement une nouvelle vidéo devait être prévue pour la semaine dernière, mais l’ordi a eu un coup de chaud qui a renvoyé tout ça dans les limbes. J’y ai perdu pas mal de choses, notamment mon accès au site Sens Critique (le bouton « se connecter via Facebook » ne marche plus suite à la refonte du site) ce qui est bien chiant, parce qu’on est à la fin du mois de juin et que j’avais grave envie de donner mon avis sur les derniers animés que j’ai regardé.

Histoire que l’avis sur 7 animés de la saison 2022 ne disparaisse pas lors du prochain , j’ai eu du l’idée de ressusciter mon ancien blog et de vous les inclure dans un seul et même article avec des petites images rigolottes (et même des mèmes pour ceux qui sont là pour ça.) Comme ça, le jour où je pourrais me reconnecter, je n’aurais plus qu’à faire des copier/coller. Et comme ça, vous aurez des avis sur des animés que vous avez peut-être loupés cette saison.

Évidemment, comme c’est toujours drôle de faire des crescendo, je vais aller de la série que j’ai le moins aimé à celle que j’ai le plus aimé.

 

On peut toujours compter sur le subreddit goodanimeme pour filer des traumatismes.

N°7 – Miss Shachiku and the Little Baby Ghost 

Vive les bébés morts !!

Il y a un article d’IGN france que j’ai lu au début de la saison de printemps 2022 et qui est le symbole du plantage complet : ils estimaient que l’adaptation de Spy X Family n’ajoutait rien par rapport au manga, ils trouvaient que le scénario d’Hearler Girl était sans intérêt et ont présentés Miss Shachiku and the Little Baby Ghost comme une comédie d’humour noir.

Et effectivement, on aurait un peu le croire en lisant le résumé où Miss Shachiku est une office lady pas loin du burn-out qui multiplie les heures tard le soir et les nuits sans sommeil. Elle néglige tellement sa santé que le fantôme de la boite où elle travaille la hante pour qu’elle aille se coucher. Et ce fantôme se trouve être un enfant (mort au siècle dernier.)

Sauf que mis à part quelques blagues sur le fait que Miss Shachiku n’a absolument pas conscience qu’elle se ruine la santé, on voit cette relation un peu chou entre la working-girl et le petit enfant se mettre en place. Elle ramène le bébé chez elle, il arrange sa vie, devient la raison pour laquelle elle rentre du boulot, d’autant plus qu’ils adoptent un chat qui s’avère vite être aussi l’esprit d’un petit enfant. Et du coup, bah, c’est plutôt une comédie sur une office lady qui découvre qui a adopté des enfants avec des super-pouvoirs qui veulent tout faire pour qu’elle aille mieux (donc très différent des vrais enfants qui veulent plutot faire du coloriage, mater la télé ou jouer aux voitures.)

Alors, ok, c’est mignon, ça se regarde sans peine et c’est super feel-good… sauf que de l’animé feel-good cette saison, c’est pas ça qui manquait. Du coup aux alentours de l’épisode 5, on a fini par regarder d’autres animés et y avait plus la place pour celui-ci, tant c’était « juste mignon. » Désolé.

N°6 Love after war domination

Les Rom com du printemps 2022 (1) : La parodie.

Hé hop, une autre rom-com diffusée durant ce printemps 2022 et qui prend pour principe « c’est une rom-com mais qui change des autres rom-coms. » Ici nous avons le droit à une histoire d’amour entre deux rivaux de Sentaï japonais à la power rangers. D’un côté Fudo, le ranger rouge du groupe des Five Gelato, un groupe de super héros ayant pour thématique les glaces et de l’autre Desumi, leader d’un groupe de méchant où elle joue le rôle de la déesse de la mort. (Et dont le costume est plus qu’affriolant.)

Disons le tout net : le coup des deux rivaux qui sortent ensemble n’est pas révolutionnaire (pensez à Batman et Catwoman) mais il fonctionne très bien parce que leur romance est mignonne. Évidemment ils comprennent très vite que leur liaison est compliquée… mais comme tous deux ont une identité secrète ça passe. Alors, oui parfois basé sur des quiproquos très prévisibles, mais au final, ça fonctionne très bien.

Surtout parce que ça assume tout à fait d’être une parodie dans l’univers qu’il raconte. Côté gentil nous avons un groupe de super héros basé sur des couleurs de glaces (« Fraise : le goût de la justice ») et tous les clichés qui vont avec que ce soit la composition de l’équipe (le bellâtre, le musclé, la gamine, la pin-up et le blasé) le fait d’être coatché par un vieil inventeur ou la combinaison des pouvoirs (dans le dernier épisode). Côté méchant c’est ENCORE plus stupide et je ne sais pas où commencer entre le QG dans un bâtiment tête de mort, le grand leader qui est lambda au possible (le mec s’appelle Boss lar) mais que tout le monde dans son équipe trouve classe (ils vendent même des goodies à son effigie) les mobs qui font des nyanyanyanya y compris lorsqu’ils vont manger à la cafétéria des méchants (oui, il y a une cafétéria des méchants) le fait que toute la famille de Desumi soit depuis son enfance du côté des méchants, ou le délire de Bosslar de fusionner ses chefs de section avec des animaux.

Bref, si l’on rigole c’est surtout pour l’univers déployé et pour les interactions entre les personnages qui sont toujours très drôle. Au milieu de tout ça, Fudo et Desumi sont mignons comme tout en rougissant comme des lycéens et ça donne un côté wholesome à l’ensemble. De plus les perso principaux ne sont pas dénué d’idiotie (Fudo est assez proche du gros costaud qui ne jure que par les muscles et il passe un épisode à tenter de faire un gateau, Desumi n’a pas conscience de sa force et bolosse le garçon qui voulait l’entrainer lorsqu’elle était enfant, etc….)A noter que si la série n’est pas exempte de fan-service à destination des hommes (par la tenue de Desumi notamment) on a du fan-service pour les femmes aussi (les tenues ultra-moulante des Gelato Five.)

Et bref, c’est encore un très bon moment d’humour dans une saison qui n’en manquait pas. Le manga est en cours de parution, mais je ne pense pas qu’ils vont prolonger sur une saison 2, le dernier épisode était une bonne fin, qui concentre tous les délires du manga et voit les deux « faux » ennemis combattre une menace commune.

N°5 Paripi Koumei / Ya Boy Kongmin 

Des stratégies du Ve siècle appliqué au monde de la musique

Le succès d’un animé tient parfois à peu. Ainsi, Paripi Koumei (ou Ya Boy Kongmin) serait passé à travers le radar de beaucoup de gens s’il n’y avait eu un mème autour de son générique. Car il faut le dire « Chan Chan a Tchiki tchiki bang bang » est un chouette chanson entraînante qui donne grave envie de bouger de la tête, en plus de présenter avec humour le concept, plutôt farfelu, de son animé.

Voilà, le célèbre stratège chinois du 2e siècle Kong Ming (ou Zhuge Liang… c’est la même personne) revient dans le Shibuyia du 21e siècle et décide d’aider Eiko, une petite musicienne à percer dans le monde du spectacle. On s’attend à une série comique de type « fish under the water » où un chinois de l’antiquité découvre le monde moderne, mais Kong Ming est tellement balaise qu’il apprend très vite et que dès l’épisode 2, il semble avoir mieux compris notre monde qu’une personne lambda. Ceci dit, on ne sait même pas où il habite, juste qu’il travaille dans le même bar que Eiko et qu’il a gardé son costume traditionnel (ce qui serait l’équivalent en europe d’un mec qui se baladerait en toge romaine.)

Non, le but de la série c’est de voir un délire où les stratégies du légendaire Kong-ming dans l’HIstoire des trois royaumes sont appliquées au monde de la musique. Et ça fonctionne avec sa logique propre : le stratagème du labyrinthe devient une boite de nuit dont personne ne s’échappe, les flèches décochés par l’ennemi devient des followers sur Instagram, etc… C’est hyper drole et au fond, pas si con, cela évoque même le problème actuel de l’achat de clic par les gros pontes de l’industrie musicale.

(Comment le mème a fait parler de la série.)

Après, l’héroïne, Eiko est assez chouette et les personnages qui l’entourent ne sont pas en reste, entre le rappeur qui a fait un burn out et remonte la pente, et le patron du club qui est un fan absolu de Kong Ming (et permet de faire un parallèle entre les événements et ceux relatés dans l’Histoire des Trois Royaumes.) Bon, une grosse partie de l’animé va être consacré à la relation d’amitié qui se noue entre Eiko et une chanteuse dans la rue, une bromance (une sistamance ?) assez sympathique mais qui s’éloigne de . J’ai senti à la fin de l’animé qu’une grosse partie du manga (toujours en cours) restait à adapter et j’ignore, comme toujours, s’ils feront une suite.

Dommage parce que j’ai cru un temps à un animé original, tant on sent qu’ils ont soignés la production musicale : Eiko lorsqu’elle chante est doublé par une Yutaite célébre, les morceaux sont bien produits (même s’ils ne révolutionnent rien) et on sent qu’ils ont rendus une copie propre. Après, le fait que les chansons soient en japonais attenue le côté peut-être désuet des paroles des chansons, et le rap de Kabe fonctionne sur moi, alors que si ça se trouve ses rimes sont claquées au sol. Bon, si on connait un peu le monde de la musique (et de la célébrité) ça semble quand même parfois gros (halala ces groupes qui jouent à l’improviste sans avoir fait les balances) mais ça passe quand même.


Paripi Koumei reste quand même une bonne découverte de la saison et j’espère qu’il va se faire racheter par un site de streaming qui lui permettrait d’avoir une audience française. En tout cas, bravo à la team de traduction qui fut au taquet pour fournir les épisodes sous-titré chaque semaine et produire un résultat franchement qualitatif.

N°4 Healer Girls 

Cute Girls doing Cute Heals

On pourrait résumer le concept de Healer Girls par « et si les bardes des RPG avaient des pouvoirs dans la vraie vie ? » Si effectivement il existait une méthode pour chanter et des techniques de chant tellement puissante qu’elles envoient des images mentales qui peuvent guérir les blessures ou remonter le moral. Nous voici donc dans un monde où une médecine alternative se met à émerger : la guéri-son et où l’on forme des guéri-soeur (bravo la traduction) pour la pratiquer et chanter pour guérir de certains maux, calmer une grosse douloureuse ou aider à la cicatrisation durant des opérations chirurgicales.

La série était passé à delà de mon radar, mais c’est un article d’Amo sur le sujet et quelques podcast qui m’ont convaincu de regarder. Il faut dire en plus que les deux premiers épisodes sont pas si fou que ça : le premier explique le concept et le second est centré sur un personnage un peu insupportable de guéri-soeur surdouée énervante. Et puis la série prend vraiment possession de son délire à partir de l’épisode 3, notamment lorsque les filles, épuisée par des sessions de révisions trop poussées, ne peuvent plus s’empêcher de chanter et parlent en faisant des phrases chantonnées. A partir de ce moment là la série enchaine les épisodes feel-good (celui des vacances à la campagne, l’épisode d’Halloween) ou les idées originales (le fait de chanter pour aider des chirurgiens, l’entrainement pour créer des images mentales.)

Les chansons sont chouettes. On pourrait pointer le manque de diversité mais le but est de les voir chanter des chansons positives qui aident les gens et c’est difficile de changer de tonalité, à l’exception toutefois de l’épisode dans lequel elles font un concert (et qui devrait se solder par la guérison de tout le public.) Idem pour les images mentales qui sont un peut toutes les mêmes (elles envoient littéralement les gens dans les collines Windows.)

Et pour le coup, si la série ne part jamais sur des sommets de dinguerie on en revient au fondamental d’une bonne série : si les personnages sont bien écrits, alors la série sera chouette. Et le trio de jeune fille est bien construit, toujours touchant. Ça aurait pu être juste le Cute Girls Doing Cute Things de la chanson, mais ça va plus loin que ça. Certes, on revient à une formule de base entre la fille énergique, la fille gentille et la fille douée, mais c’est vraiment bien exploitée et même le personnage de Morishima que je trouvait un peu énervante (elle est un peu sarcastique et a un rapport un peu trop amoureux envers sa senpaï) devient au final plutôt drole et l’épisode qui raconte son background est solide. (Bon ceci dit ma préférée restera Hibiki, la petite avec les cheveux verts qui est l’image même de la gentillesse et de la douceur.)

La série se termine sans trop de dommage, je regrette que quelques idées abordés dans l’épisode final (comme un centre se trouvant aux USA) ne soient pas plus exploité que ça. On sentait qu’ils auraient pu partir dans un délire total avec un tel concept (que se passe t-il si quelqu’un essaye de chanter pour faire du mal aux gens ? Peut-on soigner le monde entier en faisant un concert géant ?) mais on sent que ça ne rentrait pas dans le cahier des charges de la série.L’idée était de prendre concept un peu bizarre et de l’exploiter sans forcer, ce qui fait un animé Wholesome au sein d’une saison très wholesome de base, mais c’est pas grave parce que c’était quand même vachement bien.

Aharen-san wa Hakarenai :

Les Rom com du printemps 2022 (2) : L’absurde

Je vais me répéter mais la saison de printemps 2022 fut particulièrement marquée par les animés de rom-com. Pour un genre dont on disait qu’il ne se vendait pas à l’international, notamment tout l’aspect comédie réputé « invendable » c’est quand même beau.

Du coup, au milieu de tout ça, on avait Aharen-San, un animé qui avait eu du mal à se vendre et dont le principe était « Aharen » à un problème avec les distances, ce qui n’est pas super folichon. Et c’est dommage car c’est l’un des animés qui m’a le plus fait rire cette saison (alors que la concurrence était ultra-rude.)

Pourquoi parce que les scénaristes ont fait le choix d’axer tout sur l’absurde. On est moins dans une rom-com que sur la rencontre entre voisins de classe bizarres. D’un côté Aharen-san est toute petite, fluette, elle a du mal à se faire entendre, mais est incroyablement badass par moment (elle gagne à n’importe quel jeu, elle dévalise les UFO catcher, est capable d’avoir des lubies momentané et de dormir en classe les yeux ouverts.) De l’autre on a un Raido qui nous est présenté au tout début comme le lycéen lambda qui ne comprend pas trop ce que veux Aharen, mais on s’aperçoit très vite qu’il est trop con. Étant le narrateur il s’imagine des trucs et ça prend des proportions absurde : il suffit qu’elle soit absente ou qu’elle cultive des fleurs pour qu’il développe tout un narratif à base de « ha mais c’est surement ça qui est arrivé. »

Un truc à la con qui me fait marrer par exemple : le personnage principal a la braguette ouverte et Aharen va passer son après midi a tout faire pour que personne ne le voit, se plaçant systématiquement devant lui quand il se lève ou posant des pots de fleurs aux endroits où il se tient. C’est ce genre de comédie là. En plus d’être c’est le seconde anime cette saison où les personnages se retrouvent du jour au lendemain à faire du rap au lieu de parler.

L’animé offre assez de situations pour durer 12 épisodes sans forcer, multipliant les situations et les personnages absurdes qui viennent s’ajouter : l’amie d’enfance d’Aharen qui la surveille depuis les faux-plafonds, la prof accro aux histoires d’amour qui voit dans les moindres geste de Raido et d’Aharen une preuve d’amour qui va faire défaillir son coeur, le frère et la soeur d’Aharen qui ont EXACTEMENT LE MEME VISAGE qu’elle. Etc… etc…

Kawaiiiii


Autre truc intéressant : dans une saison où les comédies marchaient surtout sur l’exagération (les personnages s’imaginant les pires scénarios dans Kaguya Sama, Anya qui fait des tronches bizarre dans Spy X Family) c’est drôle au contraire d’avoir un animé où les personnages sont super inexpressif (il y a un épisode entier où Raido demande à Aharen de faire des tas de poses où elle affiche le même visage en permanence mais celui-ci voit pourtant des grosses différences.)


Bref, c’est tellement idiot que ça en devient génial par moment et ça manquait de comédie gag absurde. A noter que les derniers épisodes tentent de partir vers le côté romance et même si c’est sympa et plutôt bien écrit, ça devient franchement peu original. On se doute vraiment qu’ils vont sortir ensemble et qu’ils se kiffent, mais il fallait terminer la série sur un fil rouge romantique.


Après, cette confession arrive au milieu du manga, je me demande s’il est prévu de poursuivre l’animé sur une saison 2 et d’adapter les chapitres où ils sortent ensemble (ce qui ne devrait pas changer énormément de la façon dont ils se tenaient en saison 1.)


N°2 Kaguya Sama Love is War : Ultra romantic

Les Rom com du printemps 2022 (3) : Le Mètre Étalon.

Ça y est cette troisième saison de Kaguya Sama (nommée Ultra Romantic) aura rempli un exploit impossible : etre la première série à dépasser Full Metal Alchemist : Brotherhood dans le classement My Animelist et occuper la première position avec un score de 9,17 sur 10. Un gros record pour cette série qui avait rempli le pari d’être le premiers manga comique à réussir à cartonner au niveau mondial (je le rappelle, mais avant Kaguya, le manga d’humour était considéré comme « de niche » s’il n’intégrait pas un minimum de bagarre.) Et ce, dans une saison où ils avaient la concurrence de Spy X Family et de pas mal d’animé comique.

Le pire, c’est que cette saison est celle qui m’a le moins hypé des trois. La première saison était une découverte totale (j’en avais d’ailleurs jamais entendu parler avant de tomber dessus sur Wakanim et de me la bindgewatcher) et la seconde amenait le délire en le faisant passer au niveau supérieur : encore plus de situations absurdes, encore plus de tronches bizarres et des animateurs qui n’hésitent pas à se lacher niveau animation. La saison finissait quand même avec l’explosion du lycée dans lequel se passe la série.

La troisième saison repartait sur cette lancée, mais j’ai trouvé que passé le troisième épisode, y avait comme une impression de déjà-vu. Il y a des semaines où je m’étais bien plus marré devant l’épisode de Aharen-san Wa Karenai ou de Spy X Family que devant Kaguya Sama. Ceci dit, l’épisode autour du rap était fou (et est arrivé à peu près la même semaine que celui de Aharen-San) et s’accompagnait carrément d’un générique final dédié. Mais en dehors de ça, ça ronronnait un peu, avec les personnages continuant de jouer leur comédie.

Et puis, passé son milieu, la série commence à embrayer sur l’arc du festival. Dans la plupart des séries « le festival du lycée » ça couvre un, voire deux épisodes. Ici ça en a couvert quasiment 6 épisodes, plantant pas mal d’enjeux pour ses personnages : Ishigami en pince pour une fille tandis que Kaguya et Shirogane se disent que c’est le moment où jamais d’avouer leur sentiment. Et ça devient très bien, autant pour les situations débiles que pour les personnages qui évoluent enfin.

L’animé sait très bien que depuis trois saisons qu’elle plante des jalons, elle ne PEUT pas s’arrêter sur un truc nul et qu’il faut forcément qu’elle se finisse sur quelque chose de mémorable. Et elle la réussit vraiment bien.

Mais du coup, maintenant que je sais qu’il y a une saison 4… j’ai vraiment hâte de voir ce qu’ils vont raconter, d’autant plus que le plan final ne laisse aucun doute sur …

le fait que Kaguya et Shirogane sont dorénavant en couple.

PS : Ha, et les mecs chez A-1 Picture sont tellement décomplexés qu’ils se sont fait un trip à la Starship troopers sur le générique de fin de la saison 3. Et c’était un plaisir à regarder et re-regarder.


Les mecs ont pris le « love is war » au premier degrès et c’est beau.

 

N°1 Spy X Family 

Quand l’adaptation explose le matériel original

Le problème avec les animés en deux parties c’est que je ne sais jamais trop quand en écrire une critique, notamment lorsque celles-ci ne sont pas consécutives : c’est arrivé pour No Guns Life ou Jobless Reincarnation et c’est même limite un gag concernant la saison finale de l’Attaque des Titans. Du coup avec une série dont la première partie est diffusé au printemps et la seconde à l’automne, je ne sais pas trop si en faire le bilan maintenant est pertinent, d’autant plus que ça se termine sur un épisode assez osef et qu’un des éléments constitutif du manga (le chien) n’est pas encore présent.

Mais bon, inutile de dire que Spy X Family a été un des gros hit du printemps 2022 (avec Kaguya Sama) et la série était même ce genre de manga que les gens qui ne matent pas de manga ont quand même vu. Il faut dire que le côté « comique espionnage » en fait déjà un animé hors-norme, et qu’il y a assez peu de « comédie familliale » dans le paysage de l’animation japonaise (alors qu’aux USA c’est pas ça qui manque.)

Le principe est assez cool : dans un pays d’europe de l’est fictif durant une période s’apparantant à la guerre froide, trois personnages qui cachent leur identité secrète sont contraint de formée une famille soudée. Le père, Loid, est un agent secret d’une force étrangère, la mère, Yor, est une tueuse à gage du pouvoir et la fille, Anya, est une télépathe échappée d’un projet secret (et connait par conséquent les identité de ses deux « parents. »)

La formule aurait pu tourner 107 ans sur les soupçons des uns sur l’identité des autres, mais la force du manga, c’est qu’ils se font confiance très vite et qu’ils n’y a aucun doute que Yor et Loid aiment Anya comme s’il s’agissait de leur véritable fille. D’ailleurs l’aspect identité secrète de Yor est vite passé au second plan et on suit surtout des histoires où Loid doit effectuer une mission lors d’une sortie familiale, ou des aventures impliquant le fait qu’Anya doit intégrer une école prestigieuse puis devenir l’une des meilleures élève jamais connue. (Malgré un score minable aux examen résultant du fait qu’elle a sans doute menti sur son age lorsque Loid l’a adopté.)

Dans un article bien nul d’IGN, quelqu’un statuait que la série n’apporterait sans doute rien par rapport au manga, et ils se sont bien plantés. Pour le coup, comme j’ai reçu en cadeau d’anniversaire l’intégralité du manga, j’ai feuilleté certains chapitres après les avoir lus et c’est dingue à quel point l’animé prend ses aises : déjà l’animation est de haute qualité et prend ses aises, mais en plus, les tronches improbables prises par Anya dans la version papiers sont respectées et amplifiées dans le dessin animé.

Ce côté « encore plus exagéré » est le mot d’ordre puisqu’il arrive que des chapitres d’une dizaine de pages aient droit à un épisode entier, comme l’épisode ans lequel Loid loue un chateau pour amuser Anya : on passe d’un petit gag de quelques pages à 15 minutes de délire à base de fausse explosion, d’enlèvement en ballon et de bataille contre des sbires dans tous les sens. Sans parler de l’épisode consacré au match de balle au prisonnier qui part complètement en vrille en adaptant un chapitre comique et en s’autorise à placer tous les clichés possibles des animés de sport.

Au final, au cours de cette première partie seul les trois premiers tomes ont été adaptés, sachant que neuf tome sont parus, ils sont larges pour la partie deux. Du coup vivement celle-ci, en plus… y aura un bon gros toutou !

Promis, après ça je retourne à la réparation de mon pc.

 

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