La chronique facile du mercredi

La chronique des jeux indé de l’été

En attendant la prochaine vidéo, on va parler un peu jeu vidéo.

On est le 24 Aout, et Sens Critique refuse toujours de me connecter à mon compte. (Ils réparent la « connexion via Facebook » depuis deux mois) du coup, avant de passer à la prochaine vidéo, j’en profite pour donner mon avis sur les derniers jeux vidéos que j’ai fait. Rien à voir avec les mèmes, mais… zut, c’est mon blog !

Et puis ça permettra d’expliquer pourquoi je me suis retrouvé à faire 30h sur un jeu Picross de chie ou que Unpacking m’a stressé !

Haven Park : Un été très PIOU !



Petit jeu indé disponible sur Switch, Haven Park rappelle furieusement A Short Hike : on y joue un petit oiseau dans un monde en low-poli, qui soit effectuer tout un tas de petites missions dans un grand parc où se trouvent de campeurs.

La seule différence est qu’il est un poil plus répétitif : notre oisillon doit glaner des matériaux trouvés par ci et par là dans le parc pour réparer le parc (barrière, lampadaires, panneaux directionnels) et crafter des objets servant à remettre en place des coins de camping où des petits animaux iront s’amuser.
Au début j’avais trouvé la partie craft un poil agaçante, étant donné que je manquais un peu de tout, mais très vite je me suis aperçu que le matos pouvait repopper. Du coup il n’y a pas vraiment de perte, et les campings sont surtout là pour avoir la carte de telle ou telle zone du jeu. D’ailleurs notre héros monte vite en niveau et très vite on sera au maximum de sa puissance.

Non, le jeu n’est surtout là que pour proposer une petite aventure rigolote, avec un héros qui fait PIOU lorsqu’on appuie sur le bouton A de la manette ainsi que des séquences plutôt droles : finir un livre dont vous êtes le héros en haut d’une tour, réparer un téléphérique, faire du cache-cache, se retrouver dans des mines hantées, etc…

Je savais que le jeu était court, du coup, j’ai bien pris mon temps, ne sortant le jeu que lorsque j’avais un moment d’attente. Ce qui fait que je n’ai fait ce jeu que lors de moments stressants ou je faisais des back-up de mon ordis et où je devais vérifier à travers plusieurs redémarrages successifs que tout se soit bien passé. (Dont le fameux crash du disque dur) Ce qui n’est pas le meilleur moyen de me faire garder un bon souvenir d’un jeu… mais au final, deux mois plus tard, je ne lui en veux pas.

Mais ça reste une bonne expérience sympa si vous voulez un petit jeu sur et pour l’été.

Fini en 7h à 100%

(Fin juin/ Début Juillet)

Unpacking : A la recherche de l’espace perdu.

Moi qui adore les jeux indés, on m’avait bien vendu Unpacking et celui-ci me faisait de l’oeil depuis un bon moment, depuis la première fois que je l’ai vue dans un Nintendo Direct ou un Awesome Game, je ne sais plus. Le concept est incroyablement simple : défaire des cartons de déménagement et trouver une place pour les objets qui sont dedans sur les étagères et les placard. Au fur et à mesure de ces déménagements successifs on en apprend sur le personnage que l’on incarne : ses objets préférés, sa passions pour le dessin, et son évolution de la chambre d’ado jusqu’à la maison à deux en passant par la colocation.

On l’a acheté sur Switch, et le format portable rend assez bien pour le jeu : on fait une petite session nomade sur le canapé, avec l’impression d’être confiné dans un cocon. En plus l’écran tactile peut servir et on me l’avait vendu comme un jeu calme et reposant, a l’esthétique « retraux » un peu pastel et avec une bande son ultra chill lorgnant sur la cheap tune.

J’ai fait le jeu entre deux rendus de vidéos ou réorganisations de fichiers. Et IL NE M’A PAS REPOSÉ DU TOUT. J’ai eu des flashbacks du dernier déménagement lorsque je me suis retrouvé au milieu d’un salon rempli de carton avec un bras en moins, paniqué parce qu’il y avait encore des tas d’affaires partout mais qu’on avait pas de meuble pour les ranger.

La place a été mon pire ennemi dans ce jeu : savoir à quel endroit mettre tel ou tel objet, certains vont devenir nos ennemis comme l’énorme marmite qui ne rentre nulle part, les placards sont jamais assez grand pour y mettre tous les bouquins ou les jeux vidéos et on passe son devoir tout réorganiser. Et le pire c’est qu’une fois les dernier carton vidé, le jeu nous signale que tel ou tel objet n’est pas bien rangé et qu’il faut le mettre ailleurs. Alors, en vrai, ça évite que le joueur évite de tout poser sur le sol ou range les détergents dans le placard à vêtements, mais parfois, ça demande à revoir le beau rangement qu’on venait de faire pour tout redéplacer.

Mais cette problématique s’insère aussi dans la narration. (SPOIL A SURLIGNER)

Je me suis rendu compte que ça irait très mal avec son nouveau copain lorsque je me suis aperçu que notre héroïne n’avait aucune place pour elle-même : elle était obligé de mettre son ordi sur une table de cuisine dotée d’un évier, de devoir mettre le cadre affichant son diplôme sous son lit et d’aménager le peu de place qu’elle avait pour elle, alors que monsieur avait des haltères qui prenaient 50 fois trop de place dans le salon.

Le jeu possède des sortes de « succès » sous formes de sticker que l’on peut gagner si l’on a effectué des actions particulières comme allumer la musique, appuyé sur toutes les chasses d’eaux du jeu, etc… (Ma préféré étant de ranger un objet électrique dans la baignoire.) Je les ai tous finis, même avec un guide de jeu ils se finissent en 1/2 heures (sans parler de ceux que vous aurez débloqués en faisant nimporte quoi.)

Après, s’il ne m’a pas trop détendu, j’ai surtout vu ce jeu comme un puzzle game et il m’aura néanmoins occupé. J’aime pas mal l’idée de la narration par les objets. C’est un truc que n’aurait pas renié les auteurs du nouveau roman français et en ça, c’est assez étonnant.

Jeu fini en 4 H / 5H – 100% des succès.

(15 juin)

Dépanneur Nocturne : Les toilettes les plus épiques du monde du jeu vidéo

Je ne sais même plus ce que faisait ce jeu dans mon backlog Steam, mais de temps en temps j’en tire un au sort et j’y joue, et c’est tombé sur lui. Et en y jouant, je m’aperçois que c’est pas vraiment un jeu. C’est une ébauche de jeu. Un début de quelque chose qui aurait pu être plus complet.

Dans un monde parrallèle vous entrez dans une sorte de bouiboui de proximité (le dépanneur de nuit) afin de trouver un jeu à offrir à votre compagne. Vous faites le tour du magasin, trouvez des objets et repartez avec. A la fin du jeu, votre amie vous dit ce qu’elle en pense.

Oui, c’est tout. Et c’est pas comme s’il y avait des tas d’objets (on doit être à une vingtaine à tout péter) ou qu’ils avaient une longue description avec un background complexe. Trois lignes et puis c’est fini. Le temps de jeu moyen sur Howlongtobeat est de 45 minutes.

Alors oui, c’est distrayant le temps que ça dure : on sent qu’on est dans un monde étrange qui ressemble un peu au notre. Il y a des couleurs pastel partout et un background dépouillé. Il y a des musiques étranges à la radio. Et on essaye de faire des conneries pour débloquer des succès : caresser le chat, changer la musique de la radio, énerver la vendeuse en jetant des trucs par terre, etc…

La blague c’est qu’il y a un succès qui consiste à aller aux toilettes… et celui-ci m’a demandé plus de temps à faire que le jeu en lui même. Il faut supplier la vendeuse de nous ouvrir la porte, puis on se retrouve dans des couloirs labyrinthiques, a faire des aller et retour pour une clé qui donne accès à un pied de biche qui permet d’accéder à une portion du couloir où se trouve un temple en ruine… On est à la limite de la blague meta. Et rien que pour ça, ça valait le coup que je m’y essaye.

(La plus longue phase de jeu : réussir à atteindre les toilettes de la boutique.)

Ceci dit depuis le temps que je râle sur le système de Sens Critique qui fait que l’on est obligé de mettre une date unique pour chaque jeu que l’on a fait alors qu’on fait rarement un jeu en une journée… ça y est, j’ai une seule et une unique date pour un jeu : le 13 juillet 2022 (entre 1h et 2h30 du matin pour être plus précis.)

Jeu fini en 91 MINUTES


Nonograms Prophecy : Atteint du Covid, il finit un jeu impossible à faire.

C’était peu de temps avant le week-end du 15 aout et je pouvais enfin me reposer après une grosse période de travail. (cf, ma vidéo sortie la semaine dernière ) Je me suis dit que ça faisait longtemps que j’avais pas joué à un jeu de type Picross et j’ai décidé d’acheter le premier venu. A l’origine, je m’étais dit que ça serait bien d’en avoir un sous la main histoire de faire de courtes parties de temps en temps lors d’insomnies ….. mais en vrai je me connais, depuis les plus de 100 heures passés sur Super Mario’s Picross, il est inutile de le nier : dès que j’ai ce genre de jeu en main, je ne fait plus que ça, posé dans mon lit ou sur le canapé tout en écoutant une vidéo YouTube, un podcast ou un livre audio.

Ayant envie de changer un peu des Picross officiel, je m’étais rabattu sur Nonograms Prophecy, en me disant « hé, ça a l’air cool, y a une D.A. de grèce antique » et m’étais dit que le jeu aurait peut-être un peu « plus » qui ne serait pas offert par un Picross S ou autre. En plus le jeu étant à 1€99 autant dire que c’était carrément donné.

J’ai donc testé le jeu tranquillement, d’abord par des petites sessions dans le hamac (j’avais aussi envie d’avoir un jeu sur Switch me permettant de profiter de la fonction nomade que j’avais peu utilisée des vacances) puis, lorsque le temps à commencé à se gâter, en intérieur. Je commence à faire les tutoriels, les petites grilles que je sais être des amuses-bouches. Très vite, mes attentes sur ce jeu baisse petit à petit : la musique est la même boucle de guitare chill, la thématique grecque ne sert que d’habillage et y a pas vraiment de bonus. Mais bon après tout, on s’en fout de tout ça, ce qui compte ce sont les grilles, n’est-ce pas ?

Et bah, au bout de 5 ou 10 heures de jeu, je me suis retrouvé face à une grille impossible à faire. J’y arrivais pas, ça m’énervais. Perdant patience, j’ai cherché une solution sur le net pour ce jeu… y en avait pas. Par contre, internet était blindé d’avis négatif, expliquant qu’il ne faut PAS acheter ce jeu car il est buggué et IMPOSSIBLE A FINIR.

Oui, les mecs derrière le jeu (s’ils sont plusieurs, ce dont je doute) ont réussi à FOIRER UN JEU DE PICROSS, ce qui n’est pas le truc le plus dur à faire. J’étais énervé : je m’étais fait avoir. Quel idée d’acheter un jeu sans consulter les avis avant ?

(Screenshot trouvé sur un site où le mec est passablement enervé devant une grille improbable.)

Mais du coup, je me suis dit que puisque j’en étais là, que j’avais pas d’autre chose à faire, et que quand même, je l’avais acheté ce jeu (purée ça fait 1€99 je vous rappelle)  j’allais quand même finir les grilles « faisables » du jeu et abandonner si je me retrouve face à un ur. J’ai donc continué mon activité : livre audio, Picross, après midi pluvieuses. Puis vint un Covid qui me cloua au lit, me laissant encore plus de temps avec comme activité potentielle ce satané Picross.

Au cours de mes parties, je me suis aperçu que sur certaines grilles colorés, les nuances entre deux couleurs étaient tellement subtiles qu’on avait vite fait de se paumer. Et j’ai compris ce qui n’allait pas dans les grilles impossibles à faire : les mecs ont baclés la colorimétrie. Par exemple, sur la grille donné en exemple juste au dessus,l’ordi a l’impression qu’il s’agit de trois nuances de rose alors qu’à l’oeil on a exactement la même.

N’ayant « que ça à faire » et adepte des challenges impossibles, j’ai donc décidé tester chaque combinaison une par une jusqu’à ce que ça fonctionne. C’était long, un peu prise de tête mais après tout, cela donnait au jeu une difficulté supplémentaire (et improbable. J’ai eu la satisfaction de voir que ma méthode a fonctionnait et j’ai donc réussi à finir toutes les grilles du jeu.

Bravo ! C’était complètement inutile. (J’ai même pas eu le droit à un panneau « bravo, tu as réussi le challenge en entier ».) Bien entendu je déconseille ce jeu, mais au moins j’aurais rentabilisé les 1€99 que j’avais déboursé.

Temps passé : 30 heures
Jeu fini à 100%

(Jeu joué du 12 au 22 Aout.)

Bon, bah, à la prochaine.

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